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Groupe Nanterre ensemble

Une rentrée scolaire en manque de sérénité

A

près un été mouvementé – avec des incendies, des dégradations et des faits de violences face auxquels le maire s’est trouvé dépassé – la rentrée de septembre a elle aussi été agitée, plaçant nos enfants en première ligne de bon nombre de dysfonctionnements.

Un manque d’enseignants, des suppressions de classes
Certains enfants de Nanterre ont dû attendre plusieurs jours avant d’avoir un enseignant, comme à Elsa-Triolet. Il est dit depuis longtemps qu’il n’y a pas assez d’enseignants à Nanterre, en raison du pouvoir d’achat, des problèmes de logement ou des conditions de travail (absence de mixité dans nos écoles) : mais quelle politique (logements, conditions d’enseignement et de travail) la municipalité met-elle en place pour les attirer ? Il n’y a pas de fatalité : dans ce domaine comme dans d’autres, il est possible d’innover.
D’autres enfants ont dû changer de classe car la leur a été subitement supprimée quelques jours après (!) la rentrée, comme à Jules-Ferry. Cette situation est inadmissible. Nos écoles doivent rester attractives, alors même que des familles quittent Nanterre pour changer d’école ou scolarisent leurs enfants en dehors de notre ville.

À Jacques-Decour, la détermination des associations de parents a permis de sauver la classe qui avait été supprimée alors que cet établissement se trouve au cœur d’un quartier dit « prioritaire ».
Du côté des enseignants, ces derniers sont sommés de s’improviser aptes à enseigner sur des doubles niveaux (à la suite des regroupements) au mépris de leur travail de préparation et de la progression pédagogique.

Le ministre de l’Éducation nationale, dont je connais et admire l’ambition pour chacun de nos enfants, a donc encore du travail pour que sa vision devienne une réalité… jusque sur le terrain. Afin de mieux comprendre et anticiper les décisions prises localement par l’administration, notre groupe demande à l’inspection académique et à la municipalité la communication précise des chiffres réels des effectifs par école, leur évolution sur deux ou trois ans, et la répartition par niveaux de classe.

Une désorganisation des services
Certaines écoles ont aussi été touchées par des mouvements sociaux. En cause, la réorganisation du travail des agents Atsem à la suite du retour à la semaine de quatre jours. Ce personnel est essentiel à l’accueil des enfants, au service de cantine, à l’hygiène et à la propreté. Pour garantir que des décisions justes soient prises, tant pour les personnels que pour les enfants et les enseignants, j’ai demandé au maire de créer un groupe de travail avec l’ensemble des acteurs de l’éducation et d’engager un audit de la situation, sous la houlette d’un consultant indépendant.

Le casse-tête du mercredi en centre de loisirs
Si la vaste mobilisation des familles espérait faire reculer les dirigeants sur la décision d’inscrire les enfants à la journée en centre de loisirs, la concession arrachée de pouvoir aller chercher les enfants entre 13h15 et 13h30 est loin d’être satisfaisante. Outre l’obligation pour les familles de payer la journée « plein pot », les enfants ayant activités ou soins de santé le matin ne sont toujours pas acceptés en centre l’après-midi. Une fois encore, les décideurs municipaux se moquent allègrement des besoins réels des Nanterriens.

Notre mouvement, Nanterre Ensemble, est à vos côtés
Nos équipes ont été présentes à vos côtés tout l’été et le resteront, avec enthousiasme et détermination. Merci de vos remarques et idées pour imaginer et faire Nanterre Ensemble !

Camille Bedin
Permanence de Nanterre Ensemble :
lundi de 17h à 19h ; mercredi de 15h à 20h ; vendredi de 18h30 à 20h30
2, boulevard du Sud-Est
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