E
n cette période de rentrée scolaire où tous les regards sont portés vers notre jeunesse, nous avons choisi de mettre un coup de projecteur sur la situation de nos aînés. L’allongement de l’espérance de vie pose un défi majeur pour notre système de retraite, de santé et de protection sociale. Vivre plus longtemps ouvre également le débat sur le droit de vieillir dignement avec toutes les questions éthiques que cela soulève. Nous devons réfléchir à une économie solidaire et sociale, la technologie appliquée à des causes humanistes. Or les personnes âgées ne semblent pas être la cible prioritaire du président de la République.
Alors que le candidat Macron ne l’avait jamais évoqué, dès le début de sa présidence, les retraités, soit disant les plus aisés, ont subi une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Faire partie des plus aisés ne signifie pas être riche mais simplement bénéficier d’une retraite décente qui très souvent leurs permet de devenir les premiers soutiens financiers de leurs enfants.
Les seniors sont également les grands absents du Plan Pauvreté présenté le 13 septembre dernier. Celui-ci en effet comprend prioritairement des mesures de prévention de la précarité en faveur des plus jeunes et des dispositifs d’accompagnement au retour à l’emploi. Ces mesures, certes indispensables, n’amélioreront pas le sort des 8 % de personnes âgées qui vivent sous le seuil de pauvreté. À en croire les annonces, la revalorisation de leur retraite ne sera effective qu’en 2019 et sera bien inférieure à l’augmentation du coût de la vie.
Enfin, le plan dépendance présenté en mai dernier répondra davantage à la crise dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPAHD) qu’aux défis du vieillissement de la population.
Pour pallier ce manque d’accompagnement, les personnes âgées peuvent compter sur les aides des collectivités territoriales. Nanterre, ville à l’identité marquée, ne démérite pas dans l’accompagnement de ses aïeux (15 % de la population a plus de 60 ans).
Le travail de prévention de la perte d’autonomie et de la lutte contre l’isolement (34 aides à domicile interviennent régulièrement auprès de 622 bénéficiaires), le portage de repas à domicile (220 repas servis par jour), ainsi que les nombreuses festivités où près de 5 500 seniors ont participé (banquets, voyages, thé dansant, activités sportives et actions intergénérationnelles en partenariat avec les différents lieux culturels et associations de la ville) sont autant d’éléments qui témoignent des valeurs que porte notre municipalité et de l’attention qu’elle prête à nos aînés.
Aussi important soit-il, ce soutien répond-t-il aux besoins et aspirations de l’ensemble de nos seniors ? Pour le savoir, nous proposons de leur donner la parole en lançant une grande concertation au nom de notre politique de participation citoyenne.
Alors que le candidat Macron ne l’avait jamais évoqué, dès le début de sa présidence, les retraités, soit disant les plus aisés, ont subi une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Faire partie des plus aisés ne signifie pas être riche mais simplement bénéficier d’une retraite décente qui très souvent leurs permet de devenir les premiers soutiens financiers de leurs enfants.
Les seniors sont également les grands absents du Plan Pauvreté présenté le 13 septembre dernier. Celui-ci en effet comprend prioritairement des mesures de prévention de la précarité en faveur des plus jeunes et des dispositifs d’accompagnement au retour à l’emploi. Ces mesures, certes indispensables, n’amélioreront pas le sort des 8 % de personnes âgées qui vivent sous le seuil de pauvreté. À en croire les annonces, la revalorisation de leur retraite ne sera effective qu’en 2019 et sera bien inférieure à l’augmentation du coût de la vie.
Enfin, le plan dépendance présenté en mai dernier répondra davantage à la crise dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EPAHD) qu’aux défis du vieillissement de la population.
Pour pallier ce manque d’accompagnement, les personnes âgées peuvent compter sur les aides des collectivités territoriales. Nanterre, ville à l’identité marquée, ne démérite pas dans l’accompagnement de ses aïeux (15 % de la population a plus de 60 ans).
Le travail de prévention de la perte d’autonomie et de la lutte contre l’isolement (34 aides à domicile interviennent régulièrement auprès de 622 bénéficiaires), le portage de repas à domicile (220 repas servis par jour), ainsi que les nombreuses festivités où près de 5 500 seniors ont participé (banquets, voyages, thé dansant, activités sportives et actions intergénérationnelles en partenariat avec les différents lieux culturels et associations de la ville) sont autant d’éléments qui témoignent des valeurs que porte notre municipalité et de l’attention qu’elle prête à nos aînés.
Aussi important soit-il, ce soutien répond-t-il aux besoins et aspirations de l’ensemble de nos seniors ? Pour le savoir, nous proposons de leur donner la parole en lançant une grande concertation au nom de notre politique de participation citoyenne.