A
lors que la transition énergétique peine à se matérialiser et que les objectifs de réduction d’émission de gaz à effet de serre ne sont désespérément pas atteints, la prise de conscience écologiste et citoyenne issue de trois scrutins organisés dernièrement en Allemagne, en Belgique et au Luxembourg constitue un bol d’espoir.
Des victoires politiques encourageantes
Les écologistes belges, luxembourgeois et bavarois ont réalisé chacun de leur côté de très bons scores lors des élections qui se sont déroulées dimanche 14 octobre ; ces avancées étant le fruit de démarches pragmatiques et d’esprit d’ouverture.
Ces résultats peuvent aussi être la voie à la formalisation d’un authentique projet d’écologie politique à l’échelle européenne sous réserve que s’instaure une coopération effective et un échange d’idées vertueuses.
Renforcer les outils de lutte contre le réchauffement climatique
Au regard de l’écart croissant entre l’ambition d’une économie visant à terme la neutralité carbone et la trajectoire inverse qu’elle prend en réalité, il est impératif de décloisonner toutes les politiques œuvrant contre le réchauffement climatique, à commencer par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et les recommandations issues des Plans climat élaborés au niveau local.
De plus, l’étroite association à ce processus d’acteurs associatifs dotés d’une expertise terrain et bénéficiant d’une revalorisation de leur financement, constitue l’une des clés du succès de la mise en place de ces politiques. Elles doivent pouvoir rivaliser à armes égales avec des lobbys gavés par des multinationales réfractaires à toute logique de coconstruction citoyenne.
Vers un modèle d’économie circulaire créateur d’emplois locaux
De manière concrète, c’est un nouveau modèle d’économie qui doit émerger, celui de l’économie circulaire inspiré d’expérimentations positives, imaginatives et socialement responsables. Les champs d’action de cette nouvelle forme d’activité sont illimités :
● écoconception des produits sur un mode collaboratif pour tenir compte de la responsabilité élargie des producteurs (REP) comptables de 80 % des déchets ;
● relocalisation d’activités agricoles et industrielles (l’interdiction de sacs plastique à usage unique a permis de relancer une production antérieurement réalisée quasi-exclusivement en Chine) ;
● déploiement de réseaux de distribution alternatifs d’énergies propres.
En notre qualité d’élues locales, notre droit et notre devoir est de décrypter, d’encourager et d’influer sur les termes de ce nouveau modèle de vie en société dans un dialogue continu avec tous·tEs les Nanterrien·ne·s. Face à l’urgence, l’objectif n’est pas d’aller vite dans une embarcation en solitaire, mais d’unir nos forces pour aller plus loin.
Des victoires politiques encourageantes
Les écologistes belges, luxembourgeois et bavarois ont réalisé chacun de leur côté de très bons scores lors des élections qui se sont déroulées dimanche 14 octobre ; ces avancées étant le fruit de démarches pragmatiques et d’esprit d’ouverture.
Ces résultats peuvent aussi être la voie à la formalisation d’un authentique projet d’écologie politique à l’échelle européenne sous réserve que s’instaure une coopération effective et un échange d’idées vertueuses.
Renforcer les outils de lutte contre le réchauffement climatique
Au regard de l’écart croissant entre l’ambition d’une économie visant à terme la neutralité carbone et la trajectoire inverse qu’elle prend en réalité, il est impératif de décloisonner toutes les politiques œuvrant contre le réchauffement climatique, à commencer par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et les recommandations issues des Plans climat élaborés au niveau local.
De plus, l’étroite association à ce processus d’acteurs associatifs dotés d’une expertise terrain et bénéficiant d’une revalorisation de leur financement, constitue l’une des clés du succès de la mise en place de ces politiques. Elles doivent pouvoir rivaliser à armes égales avec des lobbys gavés par des multinationales réfractaires à toute logique de coconstruction citoyenne.
Vers un modèle d’économie circulaire créateur d’emplois locaux
De manière concrète, c’est un nouveau modèle d’économie qui doit émerger, celui de l’économie circulaire inspiré d’expérimentations positives, imaginatives et socialement responsables. Les champs d’action de cette nouvelle forme d’activité sont illimités :
● écoconception des produits sur un mode collaboratif pour tenir compte de la responsabilité élargie des producteurs (REP) comptables de 80 % des déchets ;
● relocalisation d’activités agricoles et industrielles (l’interdiction de sacs plastique à usage unique a permis de relancer une production antérieurement réalisée quasi-exclusivement en Chine) ;
● déploiement de réseaux de distribution alternatifs d’énergies propres.
En notre qualité d’élues locales, notre droit et notre devoir est de décrypter, d’encourager et d’influer sur les termes de ce nouveau modèle de vie en société dans un dialogue continu avec tous·tEs les Nanterrien·ne·s. Face à l’urgence, l’objectif n’est pas d’aller vite dans une embarcation en solitaire, mais d’unir nos forces pour aller plus loin.