L
es Nanterriens sollicitant les élus de Nanterre Ensemble pour intervenir auprès de la majorité et obtenir des explications qui leur sont refusées sont nombreux : représentants associatifs, parents d’élèves, demandeurs de logement, agents municipaux... Nous demandons donc des informations à la majorité municipale sur sa politique, ses décisions, les critères qui les motivent. Nous-mêmes avons le plus grand mal à les obtenir. Pourquoi ce refus de transparence ?
Clair-obscur en matière de logement
Le Nanterre info de septembre évoquait une nouvelle politique de « transparence » relative aux attributions de logements sociaux. Mais quels sont les critères ? Des familles inscrites sur le fichier des mal-logés depuis des années entendent le maire s’enorgueillir de choix stratégiques au profit des plus pauvres. Certaines s’étonnent auprès de nous de l’accession éclair à un logement social de personnes non prioritaires et récemment inscrites. Est-ce juste ? Vouloir vendre un bien municipal 200 000 euros de moins que son estimation à un membre de la fa- mille d’un adjoint au maire, est-ce juste ?
Une politique RH à la peine
Des titularisations, des promotions ou des demandes de formation, pourtant validées, refusées sans motivation, est-ce juste ? Des modifications de poste et de lieu de travail sans réelle concertation, est-ce juste ?
Des conventions et documents financiers difficiles d’accès
Des représentants associatifs travaillant au bien commun constatent l’intérêt mitigé de la majorité pour leur activité quand d’autres associations bénéficient de subventions considérables et/ou de locaux. Est-ce juste ? Jugeant l’importance considérable de l’action associative dans nos quartiers, nous demandons à accéder aux rapports d’activités et comptes financiers de ces associations afin de mieux comprendre les engagements réciproques existant. Refus polis de l’administration qui nous conduisent à saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada). Dans le cas de feu le Club des seniors, dont le montant de subventions s’élevait à 1,3 million d’euros, c’est grâce à ce recours que nous avons pu accéder au dossier. Est-ce normal ?
La liste est encore longue : des rues systématiquement soumises aux verbalisations quand d’autres sont laissées à une gestion anarchique du stationnement ; des dérogations acceptées pour des écoles, pas pour d’autres ; des dépenses importantes sans explications ; des ventes de biens municipaux à perte pour la collectivité...
Nous prenons au sérieux les attentes d’équité de nos concitoyens et nos réponses ne donnent pas toujours raison aux plaignants quand les règles transparentes sont posées. Et chacun est tenu de les respecter... à commencer par les représentants de la majorité ! Notre responsabilité est de rendre compte de ces pratiques. Même si la confrontation est rude, nous poursuivrons notre mission au nom de l’égalité de traitement de tous, afin que demain, notre commune retrouve une réelle dynamique démocratique.
Clair-obscur en matière de logement
Le Nanterre info de septembre évoquait une nouvelle politique de « transparence » relative aux attributions de logements sociaux. Mais quels sont les critères ? Des familles inscrites sur le fichier des mal-logés depuis des années entendent le maire s’enorgueillir de choix stratégiques au profit des plus pauvres. Certaines s’étonnent auprès de nous de l’accession éclair à un logement social de personnes non prioritaires et récemment inscrites. Est-ce juste ? Vouloir vendre un bien municipal 200 000 euros de moins que son estimation à un membre de la fa- mille d’un adjoint au maire, est-ce juste ?
Une politique RH à la peine
Des titularisations, des promotions ou des demandes de formation, pourtant validées, refusées sans motivation, est-ce juste ? Des modifications de poste et de lieu de travail sans réelle concertation, est-ce juste ?
Des conventions et documents financiers difficiles d’accès
Des représentants associatifs travaillant au bien commun constatent l’intérêt mitigé de la majorité pour leur activité quand d’autres associations bénéficient de subventions considérables et/ou de locaux. Est-ce juste ? Jugeant l’importance considérable de l’action associative dans nos quartiers, nous demandons à accéder aux rapports d’activités et comptes financiers de ces associations afin de mieux comprendre les engagements réciproques existant. Refus polis de l’administration qui nous conduisent à saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada). Dans le cas de feu le Club des seniors, dont le montant de subventions s’élevait à 1,3 million d’euros, c’est grâce à ce recours que nous avons pu accéder au dossier. Est-ce normal ?
La liste est encore longue : des rues systématiquement soumises aux verbalisations quand d’autres sont laissées à une gestion anarchique du stationnement ; des dérogations acceptées pour des écoles, pas pour d’autres ; des dépenses importantes sans explications ; des ventes de biens municipaux à perte pour la collectivité...
Nous prenons au sérieux les attentes d’équité de nos concitoyens et nos réponses ne donnent pas toujours raison aux plaignants quand les règles transparentes sont posées. Et chacun est tenu de les respecter... à commencer par les représentants de la majorité ! Notre responsabilité est de rendre compte de ces pratiques. Même si la confrontation est rude, nous poursuivrons notre mission au nom de l’égalité de traitement de tous, afin que demain, notre commune retrouve une réelle dynamique démocratique.