C
ette fin d’année a été marquée par le profond mouvement des gilets jaunes qui a remis au cœur du débat public la question des inégalités sociales. Il a mis en lumière les millions de citoyennes et citoyens modestes qui se débattent avec les difficultés financières et tentent de vivre dignement malgré tout. Sur les plateaux télé, dans la presse, sur les sites web, partout ils ont témoigné de la dureté de la vie au quotidien, déjouant les processus d’invisibilisation à l’œuvre depuis plusieurs années dans l’espace politique et médiatique. Malgré des débordements condamnés, les revendications de ce mouvement sont soutenues par une grande majorité de citoyens.
Toutes ces difficultés, nous les connaissons bien à Nanterre. Des milliers de familles, notamment monoparentales, des personnes isolées et des retraités se paupérisent au fil des dernières années, comme le montre l’augmentation des demandes de prestations sociales. Environ 1 000 Nanterriens supplémentaires vivent sous le seuil de pauvreté depuis 2012. Pour contenir les effets de la crise, la ville de Nanterre a toujours œuvré à maintenir un haut niveau de service public de proximité pour tous.
Ce mouvement connaît de premiers succès : la baisse de la CSG pour une majorité de retraités, l’élargissement et l’augmentation de la prime d’activité, l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant et un changement de ton de ce gouvernement que beaucoup pensaient inébranlable, et qui admet que plus rien ne pourra être comme avant. Bien sûr, cela est encore insuffisant, sans une revalorisation des salaires, des prestations sociales et des indemnités chômage, et l’abandon d’une fiscalité injuste qui pénalise les plus pauvres au profit des riches de plus en plus exemptés d’impôt. Cette logique doit changer : le sommet de l’État doit se préoccuper des inégalités croissantes et revenir à une imposition des fortunes. L’assouplissement de la taxe sur les exilés fiscaux par le Sénat, juste avant que le président de la République ne s’adresse aux citoyens, est un mauvais signal.
Le groupe Communistes et d’Initiative Citoyenne demande l’ouverture de négociations réelles sur la justice fiscale, un progrès significatif pour le pouvoir d’achat des revenus modestes, une attention aux revendications de notre jeunesse et des réformes institutionnelles à un moment où la Ve République semble à bout de souffle. Reste également posée la question de la transition écologique.
Soyez sûrs qu’à l’occasion de la consultation annoncée par le président de la République, la ville de Nanterre portera avec vous les préoccupations concernant la cherté de la vie, la difficulté à se loger, l’exigence de justice sociale, les demandes de respect.
Nous souhaitons une année 2019 marquée par l’écoute et le progrès social et nous vous présentons, à vous et à votre famille, tous nos vœux pour cette nouvelle année.
Toutes ces difficultés, nous les connaissons bien à Nanterre. Des milliers de familles, notamment monoparentales, des personnes isolées et des retraités se paupérisent au fil des dernières années, comme le montre l’augmentation des demandes de prestations sociales. Environ 1 000 Nanterriens supplémentaires vivent sous le seuil de pauvreté depuis 2012. Pour contenir les effets de la crise, la ville de Nanterre a toujours œuvré à maintenir un haut niveau de service public de proximité pour tous.
Ce mouvement connaît de premiers succès : la baisse de la CSG pour une majorité de retraités, l’élargissement et l’augmentation de la prime d’activité, l’annulation de la hausse des taxes sur le carburant et un changement de ton de ce gouvernement que beaucoup pensaient inébranlable, et qui admet que plus rien ne pourra être comme avant. Bien sûr, cela est encore insuffisant, sans une revalorisation des salaires, des prestations sociales et des indemnités chômage, et l’abandon d’une fiscalité injuste qui pénalise les plus pauvres au profit des riches de plus en plus exemptés d’impôt. Cette logique doit changer : le sommet de l’État doit se préoccuper des inégalités croissantes et revenir à une imposition des fortunes. L’assouplissement de la taxe sur les exilés fiscaux par le Sénat, juste avant que le président de la République ne s’adresse aux citoyens, est un mauvais signal.
Le groupe Communistes et d’Initiative Citoyenne demande l’ouverture de négociations réelles sur la justice fiscale, un progrès significatif pour le pouvoir d’achat des revenus modestes, une attention aux revendications de notre jeunesse et des réformes institutionnelles à un moment où la Ve République semble à bout de souffle. Reste également posée la question de la transition écologique.
Soyez sûrs qu’à l’occasion de la consultation annoncée par le président de la République, la ville de Nanterre portera avec vous les préoccupations concernant la cherté de la vie, la difficulté à se loger, l’exigence de justice sociale, les demandes de respect.
Nous souhaitons une année 2019 marquée par l’écoute et le progrès social et nous vous présentons, à vous et à votre famille, tous nos vœux pour cette nouvelle année.