C
hers Nanterriens, vos élus du groupe Nanterre Ensemble vous adressent leurs meilleurs vœux pour 2019. Une année remplie de bonheur, de joie et surtout une excellente santé !
Pour cette première tribune de l’année, parlons de la première dépense des français : le logement et tout particulièrement des effets de l’application du surloyer sur les quittances des logements HLM, nombreux dans notre ville.
Depuis un an, l’ensemble des organismes de logements sociaux applique obligatoirement le surloyer aux locataires dont le niveau de revenus du ménage dépasse les plafonds de ressources en vigueur. Ainsi, pour un ménage de deux personnes, le revenu fiscal de l’année passée dépassant 34 904 euros/an, le locataire paye dorénavant un surloyer.
Dans son principe, cet ajustement vise une meilleure solidarité financière entre les ménages et une certaine reconnaissance de l’effort accompli par la puissance publique et les entreprises pour permettre à chacun d’être logé décemment. Surtout quand, dans nos communes, le marché libre voit les prix s’envoler à la location.
La plupart des bailleurs de la ville ont largement anticipé cette tendance en introduisant progressivement ce surloyer pour permettre un lissage du poids budgétaire et accompagner, quand cela était nécessaire, des mutations dans leur patrimoine. Les présidents successifs de l’office public de Nanterre ont opté pour une stagnation des loyers, se tournant largement vers les finances municipales pour parfaire son équilibre économique (la stratégie a enfin été remise en cause en 2017).
Alors, le choc est rude pour une part non négligeable de familles nanterriennes logées par l’OPHLM. Certaines subissent une brutale augmentation de leur quittance, et dans quelques cas, le doublement du montant du loyer de base. Comment ne pas ébranler les budgets ?
Il aurait fallu anticiper. En choisissant plus tôt et de façon plus massive la construction ou l’acquisition de logements intermédiaires dans tous les quartiers, le bailleur municipal aurait favorisé aisément les mutations de bon nombre de ses locataires, sans doute heureux de profiter d’un logement bien adapté et au juste prix. Cela aurait d’ailleurs enrichi la mixité sociale en permettant à ces anciens habitants de conserver leurs repères. Dans cette affaire, les plus pénalisés sont les ménages en fi n de carrière professionnelle, sans enfant à charge et n’ayant jamais eu l’occasion de devenir propriétaires. Car, pour devenir propriétaire à Nanterre, être juste au-des- sus des plafonds de ressources en vigueur ne suffit pas à assumer les lourds remboursements d’emprunts, y compris dans le cadre de l’accession sociale.
Précisons enfin que le surloyer encaissé auprès des locataires est intégralement reversé à l’État pour financer de nouvelles constructions ou réhabilitations.
La ville de Nanterre se doit d’accueillir toutes les catégories sociales de ménages qui veulent se rapprocher de leur travail sans oublier les enfants des Nanterriens. Mais pour relever ce défi , elle n’a pas d’autres solutions que de diversifier davantage le parc des logements publics et privés et, concernant les logements HLM, de les rénover tout en accélérant la construction de logements intermédiaires. Cela permettra ainsi d’organiser un juste mouvement de mutations en fonction des revenus de tous les demandeurs.
Pour cette première tribune de l’année, parlons de la première dépense des français : le logement et tout particulièrement des effets de l’application du surloyer sur les quittances des logements HLM, nombreux dans notre ville.
Depuis un an, l’ensemble des organismes de logements sociaux applique obligatoirement le surloyer aux locataires dont le niveau de revenus du ménage dépasse les plafonds de ressources en vigueur. Ainsi, pour un ménage de deux personnes, le revenu fiscal de l’année passée dépassant 34 904 euros/an, le locataire paye dorénavant un surloyer.
Dans son principe, cet ajustement vise une meilleure solidarité financière entre les ménages et une certaine reconnaissance de l’effort accompli par la puissance publique et les entreprises pour permettre à chacun d’être logé décemment. Surtout quand, dans nos communes, le marché libre voit les prix s’envoler à la location.
La plupart des bailleurs de la ville ont largement anticipé cette tendance en introduisant progressivement ce surloyer pour permettre un lissage du poids budgétaire et accompagner, quand cela était nécessaire, des mutations dans leur patrimoine. Les présidents successifs de l’office public de Nanterre ont opté pour une stagnation des loyers, se tournant largement vers les finances municipales pour parfaire son équilibre économique (la stratégie a enfin été remise en cause en 2017).
Alors, le choc est rude pour une part non négligeable de familles nanterriennes logées par l’OPHLM. Certaines subissent une brutale augmentation de leur quittance, et dans quelques cas, le doublement du montant du loyer de base. Comment ne pas ébranler les budgets ?
Il aurait fallu anticiper. En choisissant plus tôt et de façon plus massive la construction ou l’acquisition de logements intermédiaires dans tous les quartiers, le bailleur municipal aurait favorisé aisément les mutations de bon nombre de ses locataires, sans doute heureux de profiter d’un logement bien adapté et au juste prix. Cela aurait d’ailleurs enrichi la mixité sociale en permettant à ces anciens habitants de conserver leurs repères. Dans cette affaire, les plus pénalisés sont les ménages en fi n de carrière professionnelle, sans enfant à charge et n’ayant jamais eu l’occasion de devenir propriétaires. Car, pour devenir propriétaire à Nanterre, être juste au-des- sus des plafonds de ressources en vigueur ne suffit pas à assumer les lourds remboursements d’emprunts, y compris dans le cadre de l’accession sociale.
Précisons enfin que le surloyer encaissé auprès des locataires est intégralement reversé à l’État pour financer de nouvelles constructions ou réhabilitations.
La ville de Nanterre se doit d’accueillir toutes les catégories sociales de ménages qui veulent se rapprocher de leur travail sans oublier les enfants des Nanterriens. Mais pour relever ce défi , elle n’a pas d’autres solutions que de diversifier davantage le parc des logements publics et privés et, concernant les logements HLM, de les rénover tout en accélérant la construction de logements intermédiaires. Cela permettra ainsi d’organiser un juste mouvement de mutations en fonction des revenus de tous les demandeurs.