N
otre pays connaît une crise profonde, liée à des décennies de choix politiques ayant creusé les inégalités de toutes sortes, attisée par un Président isolé et maniant volontiers l’arrogance. Des populations jusqu’alors invisibles réclament le respect et le droit à la parole. Dans une prise de conscience tardive, le Président cherche une porte de sortie. C’est ainsi que dans sa lettre aux Français, il invite les citoyens à participer, pendant deux mois, du 15 janvier au 15 mars, à un « grand débat national ». Il précise aussi que les élus locaux sont appelés à jouer « un rôle essentiel » dans le débat national. C’est pourtant avec beaucoup de mépris qu’il a traité ces mêmes élus locaux pendant deux ans, restant sourd à leurs préoccupations et à leurs avertissements.
La situation est grave, l’urgence est à la fois sociale, démocratique et écologique. Nous devons avoir une exigence forte dans ce débat, pour que puissent s’exprimer tous ceux qui le souhaitent, et pour que puissent se construire des solutions. Disons-le clairement : ce qui est annoncé n’est pas à la hauteur des attentes. Passons sur l’amateurisme du pouvoir, les annonces contradictoires, l’impréparation et le flou entourant le cadre d’organisation du débat. Au-delà, nous déplorons fortement que quatre thèmes seulement (transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’État et des services publics) aient été mis en avant, avec un ensemble de questions orientant nécessairement les échanges. Qu’en est-il de l’emploi, du pouvoir d’achat, du logement, préoccupations bien réelles de nos concitoyens au quotidien ? Le pouvoir d’achat et l’emploi ont été au cœur du mouvement de colère populaire. Rien n’empêchera que cela s’exprime dans les contributions. De même, la question de la justice fiscale est plus que jamais d’actualité et doit continuer à être posée, en dépit des annonces du Président qui ne souhaite pas revenir sur certaines mesures fiscales privilégiant les plus favorisés. Le débat ne peut pas se limiter à ce qui a été décidé au niveau présidentiel.
À Nanterre, cela fait longtemps que nous travaillons d’une manière continue et innovante sur la participation des habitants et sur la confrontation des avis et des attentes. Des cahiers de doléances et de propositions ont été mis à la disposition de tous, dans différents lieux de passage, ainsi qu’un cahier numérique sur le site web de la ville. Le groupe CIC encourage les citoyens à s’exprimer largement sur tous leurs sujets de préoccupation au quotidien, sans se limiter aux questions présidentielles. De notre côté, nous nous engageons à être à l’écoute et à partager avec vous pour imaginer ensemble des solutions alternatives concrètes.
La situation est grave, l’urgence est à la fois sociale, démocratique et écologique. Nous devons avoir une exigence forte dans ce débat, pour que puissent s’exprimer tous ceux qui le souhaitent, et pour que puissent se construire des solutions. Disons-le clairement : ce qui est annoncé n’est pas à la hauteur des attentes. Passons sur l’amateurisme du pouvoir, les annonces contradictoires, l’impréparation et le flou entourant le cadre d’organisation du débat. Au-delà, nous déplorons fortement que quatre thèmes seulement (transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’État et des services publics) aient été mis en avant, avec un ensemble de questions orientant nécessairement les échanges. Qu’en est-il de l’emploi, du pouvoir d’achat, du logement, préoccupations bien réelles de nos concitoyens au quotidien ? Le pouvoir d’achat et l’emploi ont été au cœur du mouvement de colère populaire. Rien n’empêchera que cela s’exprime dans les contributions. De même, la question de la justice fiscale est plus que jamais d’actualité et doit continuer à être posée, en dépit des annonces du Président qui ne souhaite pas revenir sur certaines mesures fiscales privilégiant les plus favorisés. Le débat ne peut pas se limiter à ce qui a été décidé au niveau présidentiel.
À Nanterre, cela fait longtemps que nous travaillons d’une manière continue et innovante sur la participation des habitants et sur la confrontation des avis et des attentes. Des cahiers de doléances et de propositions ont été mis à la disposition de tous, dans différents lieux de passage, ainsi qu’un cahier numérique sur le site web de la ville. Le groupe CIC encourage les citoyens à s’exprimer largement sur tous leurs sujets de préoccupation au quotidien, sans se limiter aux questions présidentielles. De notre côté, nous nous engageons à être à l’écoute et à partager avec vous pour imaginer ensemble des solutions alternatives concrètes.