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is à part Donald Trump, Jair Bolsonaro et quelques indécrottables climatosceptiques, chacun s’accorde à penser que nos modes de production et de consommation aggravent le réchauffement de la planète, la pollution atmosphérique et le dérèglement climatique qui en découle. Malheureusement l’accord en reste là car, dès qu’il s’agit d’entreprendre quelque chose, la division s’installe. Accord sur l’urgence d’une transition écologique, mais divergences sur tout ce qui pourrait lui donner vie.
Un panneau aperçu sur la RN12 résume assez bien la situation : « les éoliennes oui mais pas dans nos villages ». Elles font du bruit, il faut donc les éloigner des habitations, mais comme on veut également les bannir des sites historiques, des paysages remarquables et même du grand large, on comprend pourquoi l’éolien reste chez nous très discret (4,5 % de la production d’électricité).
Autre exemple, la métropole du Grand Paris vient de décider la création d’une zone à circulation restreinte à l’intérieur de l’A86. Cette décision de principe est déjà contestée avant même que les conditions de sa mise en œuvre ne soient précisément fixées. Parmi les principaux reproches : une décision précipitée, un calendrier irréaliste, des mesures d’accompagnement insuffisantes.
Il n’est pas question de méconnaître ni de sous-estimer les arguments qui sont produits à l’encontre de telle ou telle mesure. Les objections techniques, financières, sociales doivent être prises au sérieux. Mais elles ne peuvent justifier l’inaction et le statu quo. Le véritable problème réside dans l’impréparation des mesures alors même qu’elles sont prises trop tardivement. C’est au moment de leur entrée en vigueur que l’on se rend compte des problèmes pratiques qu’elles posent. Feu l’écotaxe en est le meilleur exemple. Et il risque malheureusement d’en être de même avec les zones à faibles émissions (ZFE), si les choses restent en l’état.
Puisqu’un grand débat national est à l’ordre du jour, c’est aussi sur ce sujet qu’il devrait porter. Car la transition écologique a, à court terme, un coût, c’est certain. La question est donc de savoir comment la financer. La fiscalité écologique est perçue comme punitive, pénalisant les plus démunis. De l’écotaxe à la taxe carbone, les gouvernements ont dû faire marche arrière. Puisque les ressources nouvelles sont difficiles à trouver, l’État, les collectivités, mais aussi les particuliers qui le peuvent doivent donc revoir leurs priorités budgétaires.
Les collectivités locales, la nôtre comme les autres, se doivent de donner l’exemple. Pour revenir à la ZFE, comment serait-il possible de demander aux Nanterriens d’abandonner leurs vieux véhicules polluants si la ville conservait les siens ? Pour notre groupe la réponse va de soi !
Un panneau aperçu sur la RN12 résume assez bien la situation : « les éoliennes oui mais pas dans nos villages ». Elles font du bruit, il faut donc les éloigner des habitations, mais comme on veut également les bannir des sites historiques, des paysages remarquables et même du grand large, on comprend pourquoi l’éolien reste chez nous très discret (4,5 % de la production d’électricité).
Autre exemple, la métropole du Grand Paris vient de décider la création d’une zone à circulation restreinte à l’intérieur de l’A86. Cette décision de principe est déjà contestée avant même que les conditions de sa mise en œuvre ne soient précisément fixées. Parmi les principaux reproches : une décision précipitée, un calendrier irréaliste, des mesures d’accompagnement insuffisantes.
Il n’est pas question de méconnaître ni de sous-estimer les arguments qui sont produits à l’encontre de telle ou telle mesure. Les objections techniques, financières, sociales doivent être prises au sérieux. Mais elles ne peuvent justifier l’inaction et le statu quo. Le véritable problème réside dans l’impréparation des mesures alors même qu’elles sont prises trop tardivement. C’est au moment de leur entrée en vigueur que l’on se rend compte des problèmes pratiques qu’elles posent. Feu l’écotaxe en est le meilleur exemple. Et il risque malheureusement d’en être de même avec les zones à faibles émissions (ZFE), si les choses restent en l’état.
Puisqu’un grand débat national est à l’ordre du jour, c’est aussi sur ce sujet qu’il devrait porter. Car la transition écologique a, à court terme, un coût, c’est certain. La question est donc de savoir comment la financer. La fiscalité écologique est perçue comme punitive, pénalisant les plus démunis. De l’écotaxe à la taxe carbone, les gouvernements ont dû faire marche arrière. Puisque les ressources nouvelles sont difficiles à trouver, l’État, les collectivités, mais aussi les particuliers qui le peuvent doivent donc revoir leurs priorités budgétaires.
Les collectivités locales, la nôtre comme les autres, se doivent de donner l’exemple. Pour revenir à la ZFE, comment serait-il possible de demander aux Nanterriens d’abandonner leurs vieux véhicules polluants si la ville conservait les siens ? Pour notre groupe la réponse va de soi !