L
’avenir de notre ville se construit dans la rénovation de ses quartiers existants, le Petit-Nanterre, le Chemin-de-l’Île ou encore le Parc Sud, mais également dans la construction du nouveau quartier des Groues.
Après de nombreuses années d’expectative, le réaménagement de la zone commence à prendre forme : suppression de l’îlot ferroviaire, installation d’une nouvelle passerelle, etc. D’ailleurs, les premières promesses de vente commencent à être signées comme on l’apprend par voie de presse, puisque les entreprises annoncent l’implantation future de leurs nouveaux sièges sociaux.
Il est vrai que le quartier a tout pour plaire, comme le souligne Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de Paris La Défense (qui a remplacé l’Epadesa) : « Une véritable connexion avec le premier quartier d’affaires européen. Les aménagements de Paris La Défense, notamment la construction de deux ponts enjambant les voies ferrées, permettront aussi de reconnecter ce quartier à la ville et au quartier d’affaires. »
À terme, ce sont près de 12 000 nouveaux habitants et autant de salariés qui y évolueront au quotidien, grâce notamment à la construction de 5 000 nouveaux logements, à 200 000 m² de bureaux, à plusieurs équipements scolaires, à une gare multimodale reliée au RER Eole (ligne E).
Il faut donc se réjouir qu’à peine né, ce quartier soit autant attractif. De plus, il est la clé de l’opération de rénovation urbaine et sociale des tours Aillaud que la ville avec l’Anru essaye de réaliser. En effet, il sera proposé aux habitants qui souhaitent quitter le Parc Sud d’y emménager.
Or, c’est par un simple arrêté du ministère de la Cohésion des territoires, du 18 décembre 2018, que nous avons appris que la ville de Nanterre n’aurait qu’une seule voix consultative au sein de Paris La Défense. À l’inverse, le département des Hauts-de-Seine dispose de 17 voix délibératives sur un total de 25. Les villes de Puteaux et de Courbevoie, nos voisines, ont elles aussi une voix délibérative.
Or, c’est Paris La Défense qui est chargée, de par la loi, d’aménager le quartier. Sans voix délibérative, d’autant plus minorée face à une écrasante majorité de voix de la part du conseil départemental, la ville de Nanterre risque de ne pas avoir la possibilité de faire entendre ses choix d’aménagement et de vie sur son territoire. L’opération de renouvellement urbain sur les tours Aillaud évoquée ci-dessus peut être ainsi compromise.
Même s’il est logique que ce soit « celui qui paye qui commande », il est inconcevable que la collectivité sur laquelle se fait l’opération d’aménagement ne soit pas mieux reconnue. C’est pourtant elle qui devra gérer au quotidien la vie dans ce quartier !
Il semble donc utile dès à présent de sensibiliser les Nanterriens à ce que la rénovation urbaine et sociale des tours Aillaud rencontre des difficultés, tout comme les créations d’emplois et de logements sur les Groues.
Après de nombreuses années d’expectative, le réaménagement de la zone commence à prendre forme : suppression de l’îlot ferroviaire, installation d’une nouvelle passerelle, etc. D’ailleurs, les premières promesses de vente commencent à être signées comme on l’apprend par voie de presse, puisque les entreprises annoncent l’implantation future de leurs nouveaux sièges sociaux.
Il est vrai que le quartier a tout pour plaire, comme le souligne Marie-Célie Guillaume, la directrice générale de Paris La Défense (qui a remplacé l’Epadesa) : « Une véritable connexion avec le premier quartier d’affaires européen. Les aménagements de Paris La Défense, notamment la construction de deux ponts enjambant les voies ferrées, permettront aussi de reconnecter ce quartier à la ville et au quartier d’affaires. »
À terme, ce sont près de 12 000 nouveaux habitants et autant de salariés qui y évolueront au quotidien, grâce notamment à la construction de 5 000 nouveaux logements, à 200 000 m² de bureaux, à plusieurs équipements scolaires, à une gare multimodale reliée au RER Eole (ligne E).
Il faut donc se réjouir qu’à peine né, ce quartier soit autant attractif. De plus, il est la clé de l’opération de rénovation urbaine et sociale des tours Aillaud que la ville avec l’Anru essaye de réaliser. En effet, il sera proposé aux habitants qui souhaitent quitter le Parc Sud d’y emménager.
Or, c’est par un simple arrêté du ministère de la Cohésion des territoires, du 18 décembre 2018, que nous avons appris que la ville de Nanterre n’aurait qu’une seule voix consultative au sein de Paris La Défense. À l’inverse, le département des Hauts-de-Seine dispose de 17 voix délibératives sur un total de 25. Les villes de Puteaux et de Courbevoie, nos voisines, ont elles aussi une voix délibérative.
Or, c’est Paris La Défense qui est chargée, de par la loi, d’aménager le quartier. Sans voix délibérative, d’autant plus minorée face à une écrasante majorité de voix de la part du conseil départemental, la ville de Nanterre risque de ne pas avoir la possibilité de faire entendre ses choix d’aménagement et de vie sur son territoire. L’opération de renouvellement urbain sur les tours Aillaud évoquée ci-dessus peut être ainsi compromise.
Même s’il est logique que ce soit « celui qui paye qui commande », il est inconcevable que la collectivité sur laquelle se fait l’opération d’aménagement ne soit pas mieux reconnue. C’est pourtant elle qui devra gérer au quotidien la vie dans ce quartier !
Il semble donc utile dès à présent de sensibiliser les Nanterriens à ce que la rénovation urbaine et sociale des tours Aillaud rencontre des difficultés, tout comme les créations d’emplois et de logements sur les Groues.