Le temps est venu. Celui de la rai- son, celui de la mobilisation, celui de l’engagement sincère et d’un projet commun.
La jeunesse de France s’est levée et a pointé l’inutilité des discours politiques. Depuis trente ans, les vœux pieux n’ont rien changé : notre environnement se meurt, la pauvreté et les inégalités grandissent, l’incompréhension démocratique monte. Personne ne semble capable de relever le défi qui s’impose chaque jour à nous comme une évidence, parce que personne ne souhaite com- prendre qu’il faut tout questionner.
Tout questionner : les lois, les règles, passer à une nouvelle République, changer pour être plus clairs, plus unis, plus solidaires. Changer parce que les politiques publiques menées depuis trente ans n’amènent que pauvreté et inégalités ; changer, parce que le système ne permet plus de comprendre les responsabilités ; changer parce que tout ce qui est décidé semble irrémédiablement nous conduire droit dans le mur.
Ce mur, qui semble approcher chaque jour, c’est celui de la relégation sociale, celui de l’opposition permanente entre les citoyens, celui qui nous oblige à des choix inhumains, ce mur qui nous oblige à choisir entre notre bonheur et nos regrets. Ce mur, c’est selon les jours celui de la dette, du déni social, de la fin du monde, de la fin du mois. Ce mur est celui qui fait que nous devons faire des choix contraires à ce que nous croyons, à ce que nous espérons.
L’amère réalité du monde est que plus rien ne fonctionne. Mais le vent se lève : celui des jeunes qui se mobilisent pour le climat ; des associations qui engagent des recours juridiques contre l’État ; des citoyens qui agissent et réalisent chaque jour ce qu’il faut faire pour sortir de la crise environnementale et sociale dans laquelle tous les gouvernants nous ont conduits.
Le vent se lève et notre mission d’élus locaux est également d’encourager ce souffle nouveau par la consolidation des actions initiées par notre groupe au sein de la majorité : montée en puissance de la brigade de lutte contre les incivilités, renforcement des exigences qualitatives de la charte promoteur et préservation des espaces verts au sein du PLU, recherche de solutions garantissant la pérennité de l’action des acteurs de l’ESS, encouragement du bio et des circuits courts dans les cantines, généralisation du tri sélectif et d’actions pédagogiques…
C’est sur la base d’un engagement sans concession sur nos valeurs jusqu’au bout de ce mandat et d’une remise en question de paradigmes dépassés que s’inscrit le vent porteur d’un authentique changement. Ce vent, venu des tréfonds des abandons de la République, est celui de ceux qui croient et espèrent encore que leur voix sera entendue, écoutée et respectée : c’est celui de l’intérêt général, de l’intérêt planétaire.
À Nanterre, le vent se lève. Et vous ?
