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Groupe Nous sommes Nanterre

Faire enfin de l’emploi à Nanterre une priorité !

Le mois de février est souvent celui où la recherche de stage de fin de cursus ou de formation pour les jeunes devient critique. Tandis que beaucoup redoutent l’annonce d’un troisième confinement et que la vaccination s’accélère, l’un des effets moins visibles de la pandémie est la difficulté croissante d’insertion que rencontrent les jeunes Nanterriens.
La pandémie et le télétravail rendent plus difficiles non seulement la poursuite de l’enseignement, mais aussi la recherche de stage ou de premiers emplois. De nombreux Nanterriens n’ont pas attendu les dispositifs publics pour prendre les devants et nous voulons ici saluer différentes initiatives de plusieurs associations nanterriennes qui continuent, dans des conditions difficiles à chercher – et à trouver – des solutions pour nos jeunes. Beaucoup s’appuient sur des dispositifs nationaux exceptionnels : l’aide sur les embauches en contrat d’apprentissage peut aller jusqu’à 8 000 euros afin de participer à la formation des jeunes. À titre d’exemple, l’association Vivre Nanterre finalise actuellement l’embauche d’une vingtaine de jeunes en apprentissage pour leur fournir une formation diplômante et rémunérée. L’antenne nanterrienne de l’association Proxité met ainsi en place des parrainages pour adolescents et jeunes adultes. L’université de Nanterre a aussi, pour sa part, mis en place des aides exceptionnelles pour les étudiants à la recherche de stages.
Un véritable plan pour l’emploi des jeunes à Nanterre est aujourd’hui plus nécessaire que jamais et les initiatives associatives gagneraient à être encouragées. Cette situation malheureusement n’est pas nouvelle et, avant la pandémie, Nanterre comptait déjà un taux de chômage très élevé bien que comptant deux emplois par habitant en âge de travailler. Mais il n’y pas de fatalité, Nanterre peut et doit remporter la bataille de l’emploi.
Forte de sa démographie, de son budget conséquent et de sa proximité avec plusieurs bassins d’emploi et surtout de son tissu d’entrepreneurs, de commerçants et d’artisans, notre ville n’est pas sans atout. Elle doit désormais mettre ses moyens au service de l’insertion, en lien avec les services de l’État et de la région afin de se transformer en facilitatrice pour mettre en relation nos jeunes et les entreprises à la recherche de talents. Il s’agit d’une mission de longue haleine, mais à laquelle ne manque que la volonté politique d’en faire une vraie priorité. À quand un vrai plan emploi pour Nanterre ?

Adam Oubuih et Barbara Feaugas
N’hésitez pas à nous contacter : contact@noussommesnanterre.fr