Beaucoup d’entre nous ont accueilli avec résignation l’annonce du confinement de l’Île-de-France et de Nanterre. C’est une annonce difficile, qui montre toutefois que nous avons appris les leçons des précédents confinements : les écoles, comme la plupart des commerces de proximité restent ouverts. À Nanterre, comme dans toutes les régions confinées, ces mesures permettent d’assurer l’égalité entre tous à l’école et soulage les foyers.
Il appartient à chacun d’entre nous de faire que ce confinement soit le dernier. En respectant les gestes barrières : les distances, le port du masque et le couvre-feu. En l’absence d’une police de proximité pleinement opérationnelle et capable, à Nanterre, de contribuer au respect de ces mesures, il faut nous mobiliser pour maîtriser l’épidémie. L’autre façon de sortir de cette période difficile est d’aller se faire vacciner dès que cela est possible. Sans entrer dans les polémiques artificielles sur le manque de vaccins, polémique à visée politicienne tandis que la quasi-totalité des pays dans le monde souffrent de manque de doses, l’ensemble de la population adulte devrait être vaccinée d’ici à la fin août en France.
Cette crise aura dévoilé le dynamisme et la solidarité des Nanterriens, des associations et des agents municipaux de la ville. Il faut désormais préparer la sortie de crise. Nous ne pouvons plus attendre pour traiter les sujets trop longtemps délaissés. Il faut investir massivement pour attirer et créer de l’activité économique à Nanterre et proposer aux Nanterriens des emplois et les formations pour y accéder. Il s’agit de créer une vraie mixité qui ne se contente pas d’une mixité par le logement qui maintient les inégalités dans l’accès à l’emploi, à l’éducation et aux services publics de proximité. C’est aussi par des investissements massifs que la ville pourra assurer le développement harmonieux de Nanterre et sa transition écologique pour tous.
Tous ces sujets appellent à augmenter l’investissement public de notre ville, qui compte l’un des tous premiers budgets par habitant de France. Tandis que toutes les grandes collectivités (Lyon…) proposent des plans de relance, Nanterre se contente d’un budget d’investissement relativement modeste, 55 millions, là où elle aurait les moyens d’investir beaucoup plus. C’est cette relance, accompagnée d’une politique économique et de formation d’ensemble, que nous appelons au conseil municipal, au-delà des initiatives symboliques et sans réel impact.
