La pandémie de Covid-19 continue à avoir des conséquences nettes et durables pour chacun d’entre nous, que nous ayons été atteints ou non par la maladie. Le coronavirus n’a, en effet, épargné personne, notamment le monde éducatif.
Depuis un an désormais, enseignants, Atsem et parents d’élèves se mobilisent pour assurer à nos enfants des conditions d’apprentissage durement éprouvées afin de les aider à surmonter cette situation inédite. Le confinement du printemps 2020 et un protocole sanitaire toujours plus contraignant ont mis à mal le bien-être de nos écoliers, collégiens et lycéens. La crise actuelle a renforcé les inégalités sociales, mettant à distance les élèves les plus en difficulté, au risque de voir certains d’entre eux décrocher définitivement. Dans ce contexte dramatique, le Gouvernement semble naviguer à vue, dans l’improvisation et le court terme; avec le rappel d’enseignants contractuels, licenciés au plus fort de la crise, puis embauchés pour une période allant de février à… mai ! Pire, le ministère de l’Éducation nationale s’inscrit dans une logique comptable et illogique en actant à la baisse le quota d’heures allouées à l’enseignement secondaire. Les équipes enseignantes ont engagé sur les collèges de la collectivité, en particulier Évariste-Galois, (classé REP +) et le lycée Joliot-Curie, un travail primordial qui doit être soutenu par l’institution, avec un effort massif en termes de dotation horaire pour accompagner les enfants vers la réussite. Notre ville, malgré les besoins criants de nos collèges et lycées, n’est donc pas épargnée et paie, comme tant d’autres, le bilan de l’exécutif en matière d’éducation. « **L’école de la confiance », pourtant promise et prônée par le président de la République durant son quinquennat, se fait toujours attendre !
À Nanterre, la majorité actuelle n’a pas attendu le coronavirus pour agir et répondre aux difficultés que rencontrent enfants et parents d’élèves, avec des politiques ciblées, notamment sur les quartiers du Parc, faisant de l’éducation une priorité absolue et un levier de lutte contre les inégalités. **Une stratégie menée depuis des années et qui a été reconnue par le Comité interministériel de la ville, le 31 janvier dernier, notre territoire faisant en effet partie des 46 communes ayant reçu le label Cité éducative. Créé en 2019, il vise une meilleure prise en charge des jeunes de 3 à 25 ans en associant acteurs locaux et personnel éducatif, à travers des actions spécifiques. Grâce à ce dispositif, la municipalité poursuivra et développera sa méthode innovante en matière de soutien scolaire et d’accompagnement. Elle mettra également en place un programme de « modèles positifs » où des jeunes actifs issus des établissements du Parc Nord et Sud viendront évoquer leur parcours et faire naître – espérons-le ! – des ambitions.
Cette distinction est un gage de reconnaissance envers l’ensemble du personnel éducatif et associatif qui poursuit avec force et détermination son travail, en dépit d’une situation sanitaire et sociale qui ne cesse de se dégrader. Elle confirme enfin que, face à une crise aux conséquences encore difficiles à mesurer, notre résolution de faire de l’éducation un outil d’émancipation individuel et collectif demeure intacte, quoi qu’il en coûte !
