« L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde », Nelson Mandela.
Tout le monde le sait mais qu’en faisons-nous à Nanterre où pourtant cette question est essentielle. L’école primaire est le socle de la formation de nos jeunes. Leur formation est au cœur de leur épanouissement, de leur ouverture sur leur place au sein de leur société. C’est l’ouverture vers un avenir à construire, stimulant et entraînant !
Nous avons la chance d’être dans une des zones les plus économiquement attractives. Nous avons quasiment 100 000 emplois dans notre commune et pourtant l’un des pourcentages de chômage les plus élevés de cette même zone. D’où vient l’erreur ? Pourquoi cette manne ne profite pas à notre population ? Réponse : les Nanterriens n’ont pas accès à une offre de formation initiale comme continue à la hauteur. Or cet enjeu, qui est au cœur des préoccupations de tous, parents, jeunes, adultes, ne se retrouve pas dans le budget de notre ville.
Nous avons une ville riche, et elle n’a jamais été aussi riche ! Le budget présenté par le maire est en hausse, c’est même l’un des premiers budgets par habitant de France (2 400 euros, contre 1 453 euros à Neuilly). Les comptes publics nationaux, la chambre régionale des comptes et la presse nous disent tous la même chose, et nous le répétons depuis que nous sommes au conseil municipal : Nanterre est une ville riche qui ne fait pas le choix de répondre à cet enjeu fondamental alors qu’elle en a les moyens. Nous appelons à investir dès aujourd’hui massivement sur l’éducation, la formation et l’emploi. C’est la condition pour que notre ville (re)devienne une ville pour toutes et tous. C’est la solution pour répondre à des années de fuite en avant où l’emploi et l’insertion n’ont pas été une priorité : nous le payons malheureusement aujourd’hui.
Beaucoup trop de nos jeunes restent sur le bord de la route. Il n’y a pas suffisamment d’offres de la ville pour leur apporter une solution ou une école de la deuxième chance que nous réclamons. La majorité municipale, fidèle à son habitude, reporte la faute sur le gouvernement. Et que fait-elle ? En tout cas elle ne priorise pas cette action dans son budget ! Il n’y a pourtant pas de fatalité. Nos jeunes ne sont pas condamnés à l’échec. Voyant que Vivre Nanterre, petite association, réussit à organiser une formation d’éducateurs sportifs pour 25 jeunes, nous pensons que la municipalité pourrait faire bien plus, elle en a largement les moyens. Encore faut-il le vouloir !
