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Groupe Nous sommes Nanterre

Une année de bilan municipal : le compte n’y est pas

Avec l’été, il est temps de dresser un premier bilan des actions de la majorité municipale et de la situation à Nanterre. Si les Nanterriens, les agents municipaux, les associations, les commerçants ont fait preuve de résilience durant l’épidémie de Covid, la situation de la ville est sans appel : les promesses de campagne de M. Jarry ont déjà été oubliées. Idéalement située, Nanterre est l’une des villes les plus riches de France en budget de fonctionnement par habitant et sa population est plus jeune que celle des villes voisines. Mais ces atouts ne sont pas exploités et le bilan d’une ville pour tous est très décevant.

Sur le plan de la démocratie et de la vie locale d’abord : tant lors des conseils municipaux que des conseils de quartier, les questions soulevées par les Nanterriens ou les élus restent dans leur grande majorité sans réponse, ce qui est le plus grand des mépris.

Sur le plan du vivre-ensemble, les incivilités se multiplient et trop peu est fait pour l’insertion et la santé : incivilités du quotidien, incivilités routières, incivilités dans les immeubles, qui restent impunies. Les différentes attaques à main armée, survenues dans le centre-ville, les difficultés croissantes dans les quartiers du Parc et du Chemin-de-l’Île sont inquiétantes. Sans réponse, elles continueront de se développer. La police municipale promise lors de la campagne reste une chimère. Les efforts d’insertion, la mise en place d’activités et d’accompagnement pour les jeunes Nanterriens sont insuffisants. La ville est un désert médical, en particulier certains quartiers, comme l’avait relevé la chambre régionale des comptes lors de son dernier rapport.

Sur le plan du logement, les constructions de nouveaux immeubles se sont effondrées depuis 2020, accentuant les difficultés de logement et la concentration des populations dans les mêmes quartiers. Dans le dialogue avec le personnel municipal, les choses empirent, comme en témoignent les mouvements sociaux du printemps et la difficulté à trouver un accord.

Enfin, l’absence d’exigence s’exprime aussi sur l’utilisation du patrimoine municipal, comme en témoigne l’imprécision sur une cession de terrain, jugée illégale, par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise.
Constituer une ville pour toutes et pour tous suppose d’abord de l’exigence, non seulement dans l’ambition que l’on se fixe pour Nanterre mais aussi et surtout dans l’exécution de cette ambition. Le manque d’exigence dans la gestion des dossiers de la ville fait de Nanterre une ville en deçà de son potentiel et du slogan d’une ville pour tous, une simple promesse électorale, non tenue. Ce n’est pas une fatalité et Barbara Feaugas et moi sommes prêts à travailler de façon constructive avec toutes les bonnes volontés pour y remédier.

Adam Oubuih et Barbara Feaugas
N’hésitez pas à nous contacter : contact@noussommesnanterre.fr