La petite enfance est un thème central du projet municipal que nous portons depuis un an et demi. Si la crise sanitaire a, de toute évidence, eu une incidence majeure pour bon nombre de foyers, elle a également eu un impact important pour nos services qui ont été fortement perturbés et sollicités. Malgré une situation délicate, voire tendue par moments, les 400 agents de la ville dédiés n’ont cessé de répondre présent aux attentes des familles. En outre, ils ont redoublé d’efforts pour innover et accompagner les ménages nanterriens avec la mise en place de mesures innovantes et concrètes telles que l’inscription en ligne des enfants en crèche, par exemple.
C’est forte de cet engagement que la municipalité a mis en place ou porte des projets toujours plus structurants. Avec une vingtaine de crèches municipales, les accueils familiaux, les haltes-garderies, outre des crèches privées ou inter-entreprises, et un vaste réseau d’assistantes maternelles – le plus important des Hauts-de-Seine, le troisième à l’échelle de l’Île-de-France –, Nanterre propose une offre diverse et variée, appelée à évoluer à l’avenir avec un nouvel équipement dans le quartier des Groues, mais également la reconstruction de la crèche des Pâquerettes. Autant d’éléments qui témoignent de l’attractivité de notre ville et de son attachement au bien-être de nos tout-petits ainsi que de leurs parents.
Un cap que nous maintenons en dépit du manque de cohérence et d’engagement répétés des services de l’État. Le président de la République inscrit la question des 1 000 premiers jours de l’enfant au cœur de l’action du gouvernement. Force est de constater que ce dernier affiche des ambitions sans pour autant assumer ses responsabilités : aucune mesure n’est prise pour faire face à la pénurie de diplômés de la petite enfance. Cette situation touche y compris les collectivités territoriales et a une conséquence négative sur le fonctionnement de nos structures municipales. Avec environ 1 700 naissances par an et plus de 1 000 places en crèche (dont 950 municipales) pour les 0-3 ans, Nanterre n’est malheureusement pas épargnée, la ville faisant face à une demande de plus en plus importante, pour ne pas dire soutenue.
Une contrainte qui n’altère cependant pas le volontarisme et la détermination de la municipalité à proposer un service de la petite enfance toujours plus proche des attentes, aspirations et besoins de nos concitoyennes et concitoyens. Forts des enseignements tirés de la crise sanitaire, fidèles à notre feuille de route et au contrat que nous avons passé avec les Nanterriennes et les Nanterriens, nous continuons à être force d’innovation en particulier dans les relations entre l’administration et les familles. Un effort sera notamment porté sur l’amélioration et la simplification de la réponse à apporter aux parents avec pour ligne de mire des procédures plus simples. Un engagement de mandat qui, dans le cadre d’une vision plus globale, nous tient à cœur et contribuera, comme dans le reste de nos politiques, à faire de Nanterre une référence en matière de petite enfance.