Adam Oubuih et Barbara Feaugas

Groupe Nous sommes Nanterre

En finir avec les tragédies sur les routes de Nanterre

L’année a commencé à Nanterre avec un nouvel accident de la route, impliquant trois jeunes en scooter, blessés grièvement, et un automobiliste qui sont entrés en collision. Ces trois jeunes utilisaient un même scooter et ne portaient pas de casque. L’accident a eu lieu dans le quartier du Parc Sud, tard dans la nuit du 10 janvier. Nos pensées vont d’abord aux victimes et à leur famille. Nous déplorons ce nouvel accident routier qui, malheureusement, devient trop fréquent dans notre ville. Sans préjuger d’aucune responsabilité, précisons que ces accidents pèsent à la fois sur les usagers vulnérables et leurs familles – qui payent souvent un lourd tribut – et l’automobiliste, qui de son côté porte très longtemps les marqueurs de cette tragédie. Cet accident aurait pu et dû être évité.

Nous appelons à une politique de sécurité routière plus ambitieuse qui serait d’abord basée sur la sensibilisation routière des jeunes Nanterriens. Elle devra s’accompagner d’une vraie réflexion sur les schémas de circulation afin de réduire les zones dangereuses et d’intégrer les nouvelles mobilités (trottinettes, pistes cyclables…). L’ensemble de nos infrastructures routières doivent être parfaitement entretenues et respectées.

Cette politique de prévention devrait, pour être efficace, s’accompagner d’une politique active de lutte contre les incivilités routières. Cela touche tous les quartiers de Nanterre. Elle devrait être animée par la police municipale annoncée par le maire depuis deux ans mais que l’on cherche encore. Ces actions bénéficieront en premier lieu aux victimes, piétons, conducteurs de vélos, conducteurs de deux-roues, plutôt des jeunes, ou des personnes âgées. Elle touche donc bien chacun de nous, nos familles. Si la majorité municipale en accepte le principe, nous serons à ses côtés pour déployer cette politique.

La situation existante ne peut demeurer. Le maire n’a mis en place aucune politique répressive réelle contre les infractions routières ni aucune politique de prévention sérieuse. Par exemple, l’installation de caméras ne sert que si des policiers municipaux peuvent exploiter les images et ensuite agir sur le terrain, or ils ne sont pas suffisamment nombreux.

Par ailleurs, le maire s’est contenté d’une politique d’équipement visant à limiter certaines infractions. Or, ces infrastructures routières (barrières, ralentisseurs…) telles qu’elles existent, et si elles permettent d’empêcher certains excès, constituent aussi de vrais dangers, parfois mortels, pour les conducteurs de vélos, de deux-roues et autres engins de mobilité. Nous ne pouvons en rester là.

Barbara Feaugas et Adam Oubuih
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