Avec 50 % d’ouvriers et d’employés, et 50 % de cadres, professions intermédiaires et libérales, commerçants et artisans, Nanterre est l’une des villes les plus mixtes de banlieue. Une ville où l’accueil de population de tous horizons fut et demeure son ADN. Développer cette mixité dans tous les quartiers, les écoles, les espaces publics, les lieux de ville et de vie est l’une de nos préoccupations. La transformation des quartiers les plus populaires de la ville à l’aide de projets de rénovation sociale et urbaine est l’un de nos engagements majeurs pour ce mandat municipal.
Transformer et améliorer les quartiers populaires, c’est proposer de meilleures conditions de logement. Au Chemin-de-l’Île la rénovation des tours Logirep est presque terminée, elle permet de meilleures conditions de vie à ses habitants et un embellissement du quartier.
La transformation du quartier du Parc Sud consiste à rénover les logements et les façades de nombreux immeubles, à supprimer une tour pour réduire la densité dans le quartier, et surtout, chose nouvelle, à transformer six tours de logements en tours mixtes, avec de l’habitat, des équipements et services publics, des activités économiques ou culturelles. Ces actions vont créer une plus grande mixité sociale, un brassage de populations. Pour autant, le Parc Sud restera un quartier populaire avec 73 % de logements sociaux. La suppression d’un certain nombre de logements au Parc Sud s’accompagne du relogement de leurs locataires à Nanterre, en particulier dans le nouveau quartier des Groues. C’est un engagement que nous avons pris et que nous allons respecter. Nous en avons déjà l’expérience : lors de la démolition de la barre de La Boule ou de la cité des Potagers, 85 % des locataires ont été relogés à Nanterre.
Grâce ces transformations, ce sont des nouveaux commerces qui s’installent dans nos quartiers populaires à l’image du nouveau Aldi aux Fontenelles ou du centre commercial du Chemin-de-l’Île qui réunit divers commerces de bouche, une pharmacie, un coiffeur ou un Carrefour Market. Nous poursuivons cette amélioration en travaillant à un renouveau de l’espace public, moins dense, plus vert et plus sécurisé pour les piétons.
Offrir une meilleure qualité de vie dans les quartiers populaires, c’est aussi améliorer les locaux scolaires, plus modernes, fonctionnels et attractifs, comme la construction en 2012 de l’école Lucie-Aubrac aux Provinces-Françaises, la rénovation en 2017 de l’école des Pâquerettes au Petit-Nanterre ou la future reconstruction de l’école Maxime-Gorki au Parc Nord. Le renforcement des services proposés c’est aussi la construction d’un espace culturel au pied des tours Aillaud. Nous voulons également améliorer la sécurité dans ces quartiers. Cela passe notamment par de la résidentialisation, comme cela s’est fait cité Komarov au Chemin-de-l’Île, pour des espaces publics plus sécurisants, et par un développement de la vidéoprotection que nous menons à Nanterre.
Toutes ces actions permettront aux habitants de mieux vivre dans les quartiers. Certes, nous sommes bien conscients des attentes actuelles en matière d’emploi, de salaires, de retraites, d’éducation, qui nécessitent d’autres réponses au plan national. Mais tout ce que nous pouvons faire pour améliorer la vie de chacun au quotidien, nous le faisons pour une ville solidaire, ouverte, mixte, une ville où il fait bon vivre ensemble.